Marino Palma est un pianiste, compositeur, arrangeur qui transcende les frontières esthétiques de son art.

Bercé par le courant impressionniste et jazz, Marino Palma explore les musiques improvisées et électroniques. La multiplicité de son travail d’écriture, influencé par divers artistes tels que Gil Evans, Count Basie, Quincy Jones, Steve Reich et Arvo Part tente de rallier plusieurs pôles esthétiques.

Ses origines afro-colombiennes résonnent comme une source d’inspiration illimitée. Imprégné du mysticisme traditionnel de l’Amérique Latine, il explore un répertoire folklorique revisité (Currulao, pasillos…).

Artiste associé à la fondation l’Abri (2018/2019) — Genève — , Il est diplômé d’un MASTER de l’HEMU jazz — Lausanne — depuis 2020.

El Duende : c’est son alter égo, son âme créatrice et sa dualité complémentaire. Guide artistique implacable, il explore sans relâche les profondeurs du réel et de l’onirique pour trouver l’essence brute de son art.

Né grâce à une composition de son grand-père Otto Palma, dédiée à ce personnage insaisissable et mystérieux, El Duende a depuis laissé son empreinte indélébile dans la descendance PALMA, jusqu’à transfuser l’identité musicale de Marino.

Depuis la fondation de Los Duendes en 2017, El Duende multiplie les rencontres artistiques pour créer une coloration orchestrale inédite et bousculer les codes établis.

El Duende Orchestra & La Chica

Quand l’insaisissable artiste franco-vénézuélienne Sophie Fustec, alias La Chica, s’allie à El Duende, l’alter ego du compositeur et explorateur du répertoire folklorique sud-américain Marino Palma, le résultat ne peut être qu’explosif. Ces deux écorché·e·s vif·ve·s du son et de la création mettent en commun leurs ressources, uni·e·s par un lien viscéral puissant : tou·te·s deux ont été élèves de la même professeure de piano. Du côté de La Chica, difficile d’identifier un style bien défini tant ses influences sont nombreuses. Se souciant peu des étiquettes, la musicienne construit son propre son comme elle le sent vibrer au fond d’elle et l’articule autour de sa voix envoûtante qui chante essentiellement en espagnol. La Chica ne se pose aucune limite et régale le public autant avec des morceaux énervés et revendicateurs qu’avec des ambiances plus intimes et éthérées. El Duende, quant à lui, bouscule les codes établis de la composition au gré de ses rencontres artistiques. Accompagné·e·s d’un petit orchestre, les deux artistes vont donner à l’Alhambra leur pleine mesure pour la toute première fois, avec une musique électrisante et déroutante, mais toujours fascinante.